Bonjour!
Aujourd'hui je veux profiter de la sortie du livre
de mon amie Suzanne Drouin intitulé La Magie de
l'Épreuve pour parler du cancer.
Mon premier contact avec le cancer
a été avec le cancer du poumon de mon père qui s'est finalement généralisé et
qui l'a emporté il y a près de 30 ans maintenant. Je me souviens qu'après une
première rémission qui a duré 5 ans, son médecin lui avait dit qu'il y avait
trois traitememnts pour lui à envisager:
- La chimiothérapie et la radiothérapie pour une
deuxième fois (Il ne voulait plus repasser par là)
- La chirurgie (il n'en voulait pas non
plus)
- Une démarche analytique avec un psychiatre.
(Compte tenu de l'avancement du cancer, il était trop tard pour ce type
d'approche)
Il y a 30 ans, il était très rare
qu'un médecin envisage une approche analytique pour aller voir les causes
psychologiques et émotionnelles d'un cancer. Aujourd'hui ils sont plus nombreux
à admettre qu'il y a certainement un lien entre ce qui se passe à ce niveau.
Dieu merci! Je me souviens avoir eu une conversation avec mon père à ce sujet
et il m'avait dit être convaincu de savoir ce qui avait provoqué son cancer au
niveau émotionnel. Malheureusement pour lui, il était trop tard. Mais j'ai
toujours retenu cette partie-là: il savait qu'il y avait un lien. Bien sûr,
il fumait mais pourquoi fumait-il sinon que pour geler ses émotions? Comme
beaucoup d'hommes de son époque, il avait aussi levé le coude exagérément. Bref
mon père comme beaucoup de gens a gelé le mal au lieu de l'embrasser et d'y
faire face. Par ignorance bien sûr à l'époque. Une approche plus holistique du
cancer et de la maladie en général était un champ d'expertise très mal connu
encore. Pourtant mon père savait!
Aujourd'hui, on ne compte plus les
témoignages de gens qui ont surmonté le cancer avec une approche globale. Guy Corneau,
lui-même psychanalyste en est certainement l'exemple le plus spectaculaire pour
avoir survécu à un cancer de grade IV. Dans son livre Revivre,
il nous invite à réfléchir aux aspects psychologiques et spirituels de
la maladie.
Je suis toujours étonnée de
constater qu'il y a encore beaucoup de gens dans le déni par rapport à une
approche globale de la maladie. Comme s'ils remettaient l'entière
responsabilité aux docteurs de les guérir avec leur arsenal chimique, qui est
bien sûr parfois nécessaire) sans participer à une recherche intérieure plus
personnelle de ce qui les a rendus vulnérables à développer le mal dont ils
souffrent.
Voici donc ce que propose mon
amie Suzanne dans son livre: oui la science dépendant du niveau d'avancement de
la maladie mais oui aussi à identifier la cause interne et à y travailler. Elle
a elle-même surmonté un cancer du sein auquel elle ne s'attendait vraiment pas
compte tenu des saines habitudes de vie qu'elle avait développées et voilà que
le cancer se pointait quand même! Que lui voulait-il?
Son livre invite à embrasser l'épreuve, à y
donner un sens et on y découvre tous les autres outils qu'elle a
elle-même utilisés et les réponses qu'elle a trouvées à son propre
mal. Elle offre maintenant des
conférences. Pour plus de détails,
cliquez
ici
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